BALTHAZAR - Il n'y a pas de hasard que
Le projet s’inscrit dans le cadre d’une opération d’acquisition-amélioration de 30 logements locatifs sociaux, typiques de la production de masse des années 80.
S’agissant d’une réhabilitation en site occupé le projet s’est développé en « co-conception » avec les habitants présents. Les logements ont été entièrement rénovés (sol, peintures, menuiseries intérieures, plomberie, menuiseries extérieurs, cuisine) dans la limite des contraintes liées à...
BALTHAZAR - Il n'y a pas de hasard que
Le projet s’inscrit dans le cadre d’une opération d’acquisition-amélioration de 30 logements locatifs sociaux, typiques de la production de masse des années 80.
S’agissant d’une réhabilitation en site occupé le projet s’est développé en « co-conception » avec les habitants présents. Les logements ont été entièrement rénovés (sol, peintures, menuiseries intérieures, plomberie, menuiseries extérieurs, cuisine) dans la limite des contraintes liées à la présence d’amiante (cloisons non démolies dans les logements amiantés, utilisation de panneaux de construction type Jackoboard…).
La façade, très typique des années 80, est ramenée à notre époque avec la mise en place de cadres en bois de cryptoméria en protection des baies des chambres et cuisines et les modénatures désuètes de la façade lissées par l’aplat d’un blanc chaud. La façade sur varangue est animée par un jeu de panneaux de bois projetant qui se transforment au gré des envie des habitants en casquettes de protection solaires ou en tablettes en extension de varangues. Ces dispositifs permettent à la façade d’évoluer au fil de la journée : tantôt fermée, tantôt ouverte, tantôt marquée par un jeu d’ombres portées qui s’étirent jusqu’à disparaître.