CMLL- Peaux neuves
Rue de la baie, face à l’océan, c’est dans ce cadre remarquable que le projet CMLL s’implante. Il s’agit d’un projet de réhabilitation et d’extension d’une case Satec.
Il faut se projeter puisqu’au fil des années de nombreuses greffes malheureuses sont venues grappiller l’emprise d’un terrain fortement bétonné. La première intention du projet est alors de retrouver de la perméabilité, du végétal et de libérer le bâti de ses parasites non réglementaires.
Rue de la baie, face à l’océan, c’est dans ce cadre remarquable que le projet CMLL s’implante. Il s’agit d’un projet de réhabilitation et d’extension d’une case Satec.
Il faut se projeter puisqu’au fil des années de nombreuses greffes malheureuses sont venues grapiller l’emprise d’un terrain fortement bétonné. La première intention du projet est alors de retrouver de la perméabilité, du végétal et de libérer le bâti de ses parasites non réglementaires.
La Satec, par sa rationalité structurelle, facilite une liberté de réaménagement de l’espace. De larges ouvertures sont alors découpées dans les voiles opaques pour laisser circuler l’air et permettre une transparence visuelle. On retrouve de la profondeur, et le bleu de l’océan.
Une architecture tropicale, c’est garantir une ventilation naturelle mais aussi une protection aux divers éléments. Des volets coulissants persiennés en bois viennent alors rhabiller la façade en double peau et offrir une modularité d’usage chronotopique. C’est l’occasion aussi de rapporter des éléments biosourcés en opposition à la minéralité de l’existant. Une sur toiture vient finir d’ombrager et de protéger la case.
Le projet CMLL c’est aussi un projet d’extension. Depuis la rue un mur moellon gère l’intimité du projet tout en laissant apparaitre, par moment, des bribes architecturales ou végétales. Mais c’est définitivement le volume d’extension qui attire l’œil, et questionne par sa volumétrie singulière.Il ne s’agit pas d’une extravagance architecturale, mais d’une résultante règlementaire soulignée. En effet, au vu de sa proximité avec l’océan et le risque de l’évolution du trait de côte, seule une petite surface biscornue de la parcelle est constructible. Le volume surélevé et cuivré pour résister aux embruns marins joue avec ces contraintes afin de proposer des volumes généreux et ouverts.
Les différents espaces du projet sont reliés par une succession de deck bois perméables à altimétrie diverses qui brouillent les frontières entre l’intérieur et l’extérieur.Cet effet est renforcé par la place du végétal qui retrouve sa place au cœur du projet.
En bref, persiennées ou cuivrées, ouvertes ou fermées, c’est peaux neuves rue de la baie !