EPHESIA - à toit perdu
Constitué d’un ensemble de logements et de bureaux, le projet Ephesia s’insère dans un tissu pavillonnaire en développement sur la commune du Tampon. Le terrain, long de plus de 140 m et large de 40m, se place entre deux voies qui jouxtent sa longueur. Un emplacement réservé constituant une servitude de passage y est dessiné au milieu de celle-ci. Enfin, une pente de 7 % vient s’ajouter dans le sens de la largeur.
L’implantation stratégique permet ici...
EPHESIA - à toit perdu
Constitué d’un ensemble de logements et de bureaux, le projet Ephesia s’insère dans un tissu pavillonnaire en développement sur la commune du Tampon. Le terrain, long de plus de 140 m et large de 40m, se place entre deux voies qui jouxtent sa longueur. Un emplacement réservé constituant une servitude de passage y est dessiné au milieu de celle-ci. Enfin, une pente de 7 % vient s’ajouter dans le sens de la largeur.
L’implantation stratégique permet ici une organisation en plots perpendiculairement au sens du terrain. Elle rythme ainsi la rue par des pignons bas et animés qui s’accordent de part et d’autre de la parcelle à une forme urbaine de type pavillonnaire traditionnel des hauts. Ce jeu de plein et de vide depuis la rue permet également au regard d’entrer dans l’opération et que les jardins puissent déborder sur la rue.
Côté archi, on retrouve une uniformité générale comme une succession de grandes cabanes, de grands toits vus depuis la rue, affinées de petites disparités qui font la singularité de chacun. Sur les façades côté jardin, on retrouve du côté chambre un rythme de plein et de vide entre le bâti et les circulations verticales. Une animation plus chaleureuse par les volets bois compose le plein. Coté varangue, les façades creusées sont filtrées par des éléments brise-soleil qui redonne la verticalité au plot et qui, aussi, créent un filtre visuel depuis et vers les varangues, redonnant ainsi l’intimité au logement. L’association de matérialités différentes sur une même façade évite une écriture monobloc et nous ramène à une échelle plus accueillante.
Les jardins sont travaillés de façon à limiter les vues sur les parkings ouverts sous bâtiment et permettent de façonner un paysage animé à l’échelle de l’ilot tout en conciliant le travail sur le cheminement de l’eau.