TERRE DE MIRE - en raviner
Les vues sur l’océan et sur les crêtes environnantes, la proximité de la Ravine Saint Jacques sont apparus comme des éléments déterminants de ce projet.
Les bâtiments sont implantés le long des courbes de niveaux et ils se projettent vers la ravine. Ils accusent des déformations successives qui brisent l’ordonnancement de départ pour épouser les limites contextuelles et le caractère sauvage du lieu. La ravine...
TERRE DE MIRE - en raviner
Les vues sur l’océan et sur les crêtes environnantes, la proximité de la Ravine Saint Jacques sont apparus comme des éléments déterminants de ce projet.
Les bâtiments sont implantés le long des courbes de niveaux et ils se projettent vers la ravine. Ils accusent des déformations successives qui brisent l’ordonnancement de départ pour épouser les limites contextuelles et le caractère sauvage du lieu. La ravine entre au cœur de l’opération par une continuité de la végétation dans les jardins qui s’immiscent entre les différents bâtiments.
Le terrain d’assiette est situé dans les hauts de la Commune de Saint-Denis, au lieu-dit La Montagne. Le projet vise à valoriser le site en respectant ses qualités intrinsèques, telles que son environnement champêtre et la vue sur l'océan et les crêtes environnantes. L’aménagement se compose de trois aires de stationnement alignées au chemin d’accès,tout en intégrant les bâtiments de façon à être perpendiculaire pour respecter l’ordre urbain existant. Ces bâtiments se projettent vers la ravine, pour créer des articulations successives qui s’adaptent aux limites contextuelles et au caractère « sauvage » du lieu. Les volumes restent relativement simples,présentant deux façades principales : l’une, plutôt continue et sobre, orientée vers l’aval, et l’autre, d’entrée, désarticulée pour offrir un aspect plus individuel, avec des systèmes d’entrées dissociés, comme des passerelles et des escaliers.
Deux petits volumes simples, destinés aux LCR, et dotés d’un bardage et d’une couverture à deux pans s’adossent à l’ensemble et évoquent l’architecture traditionnelle des cases en bois sous tôle. Les extrémités des bâtiments sont traitées de manière distinctive, avec un retournement de la couverture face à la ravine et un bardage prolongé.Les façades orientées vers le chemin Dépêche sont en béton armé peint de teinte claire, tandis que les autres façades, plus légères, présenteront une ossature avec panneau de fibrociment teinté. Des voiles en claire-voie de pin traité et bois exotique assurent la protection solaire et le masque visuel. Les façades côté ravine sont bardées de bac acier, de même pour les couvertures.
L’implantation des bâtiments, conçue pour maintenir le lien avec la ravine, laisse place à des espaces centraux où la végétation s’infiltre, créant une continuité avec la nature environnante. Ces espaces, entre les bâtiments, favorisent une transition harmonieuse vers des alignements d’arbres à proximité des aires de stationnement.